Coach en entreprise, coach sportif : des valeurs partagées ?

Quand la cohésion provoque l’excellence

2021 est une année rythmée par le sport. De l’Euro en passant par les Jeux Olympiques, les sportifs du monde entier ont su nous inspirer, tant par la cohésion des équipes que par le mental de fer dont ils font preuve. 

Si les sportifs sont sur le devant de la scène, les coachs jouent eux aussi un rôle primordial dans leurs accomplissements. La casquette de coach a de multiples facettes, qu’il convient parfois d’interchanger pour avancer ensemble vers la victoire. 

Nous ne sommes pas tous sportifs de haut niveau, mais avons tous déjà dû faire l’expérience de cette cohésion d’équipe dès l’enfance et cela se poursuit en entreprise ! 

En tant que collaborateurs, nous faisons partie d’un même ensemble qui doit être cohérent. 

Vecteur de réussite et provocateur d’excellence, l’objectif de cette cohésion est de créer une connexion au sein des équipes, fruit d’efforts communs. Cela vient aussi bien d’une volonté de la part des salariés que de la direction, en passant par l’intermédiaire des managers. 

Les managers d’aujourd’hui sont davantage axés sur l’humain, et cela s’est révélé à de nombreuses occasions, en particulier pendant la crise sanitaire que nous avons traversée. 

Ainsi, les managers ne peuvent plus seulement se charger de montrer la voie ou répondre à des besoins, ils doivent également encourager les équipes à se dépasser, grâce à l’élément nécessaire qu’est la confiance dont ils doivent faire preuve. 

C’est alors qu’ils révèlent leur casquette de coach

Plus qu’assumer un rôle de leader d’équipe garant de son bon fonctionnement, le manager-coach, en tant que bon communicant. Il connaît les membres de son équipe et sait créer une unité en son sein. 

Frédéric Arnal, Facilitateur Agiliste chez Daveo, nous livre : “La nécessité du coaching en entreprise vient de notre récente prise de conscience de l’incertitude : à la vitesse où vont les choses, on est juste sûr … qu’on est sûr de rien”. Cela appelle à deux changements majeurs dans les approches managériales : 

Travailler la capacité des individus à s’adapter : les métiers d’aujourd’hui ne sont pas ceux de demain,  
– Le second est la nécessité de mieux travailler en équipe, car plusieurs cerveaux en résonances sont souvent plus efficaces face à un monde incertain qu’un seul cerveau, fut-il le plus intelligent ! 

Le coaching s’exprime sous de multiples formes et postures (From coach to awakener, Patrick Dilts), comme on peut le voir dans le sport. Zinedine Zidane, Guy Roux, Claude Onesta, Didier Deschamps… Autant de coachs et coachings dont les méthodes ont fait leurs preuves, et se retrouvent d’une certaine façon en entreprise : 

  1. Zinedine Zidane, le guide : il est avec l’équipe sur le terrain et montre la démarche à aborder. Zinedine Zidane, ayant acquis son expérience avec les années en tant que footballeur professionnel, a rejoint ses joueurs de nombreuses fois sur le terrain pendant les entraînements afin de leur montrer la précision des gestes à adopter. 

    Tips : pour faciliter l’adoption d’une nouvelle pratique, faire accompagner l’équipe par un coach spécialisé, ou/et créer un environnement sécurisé où l’équipe pourra prendre des risques pour apprendre.
  2. Guy Roux, le coach : l’individu a un objectif ou souhaite mettre en place une nouvelle pratique. Le coach lui montre comment utiliser ses forces pour l’atteindre. Dans le sport, cette attitude est fréquente, on est sur la psychologie positive. Guy Roux en est un exemple, avec sa capacité à s’adapter à chaque joueur de football pour en tirer le meilleur.
    Steffi Graf, quant à elle, avait un coup droit naturel peu orthodoxe mais ravageur. Ses coachs se sont attachés non pas à changer son geste, mais à le renforcer.

    Tips : faire émerger une vision commune à l’équipe, alignée avec la stratégie de l’entreprise, puis demander à chaque membre de se projeter dans cette vision. Quels sont leurs objectifs personnels qui contribuent au succès de la vision commune ? N’hésitez pas à les challenger pour qu’ils dépassent leur zone de confort, même si le choix final leur revient. Ensuite, travailler avec chacun pour identifier le chemin vers l’atteinte des objectifs personnels et de la vision commune. Ce team canvas est un bon support pour cet exercice 
  3. Hira Teriinatoofa, le formateur : celui-ci enseigne la théorie de la pratique à adopter. Hira Teriinatoofa, entraîneur olympique de la Fédération française de surf, coach par exemple ses équipes à l’aide de retours vidéo afin d’adopter les bons réflexes. 

    Tips : donnez des espaces d’entraînement et d’apprentissage à vos équipes. Vous pouvez aussi mettre en place des CODEV. Un client soumet à des consultants une problématique. Les consultants lui proposent des solutions. Le client est libre ou pas de les prendre. La Troïka Consulting est une forme de CODEV express qui peut être sympa pour commencer
  4. Claude Onesta, le mentor : il vit selon les principes en lesquels il croit, et cela influence grandement le coaché. Nous pouvons par exemple penser aux entraînements de handball de Claude Onesta, et à la préparation mentale qu’il procure aux joueurs. Cette notion de mentor se retrouve également dans les arts martiaux.

    Tips : si vous avez fait émerger un ensemble de valeurs dans votre groupe, veillez scrupuleusement à ce que vos actions soient alignées avec celles-ci. Vos équipes vont copier vos actions et non votre discours. Vous serez alors légitime pour demander à vos équipes d’aligner leurs pratiques avec ces valeurs. Le team canvas est un bon support pour cet exercice.  
  5. Myriam Salmi, le sponsor : le coach apporte un soutien à l’individu quoi qu’il arrive. Changer, avoir confiance est quelque chose de difficile, et cela demande du soutien. Dans le sport, on le voit quand les coachs gardent une confiance indéfectible envers un joueur qui a une mauvaise passe. Teddy Riner est accompagné depuis ses 14 ans par la psychologue Myriam Salmi et cela explique peut-être sa capacité à digérer rapidement les déceptions pour passer aux prochains combats. C’est d’ailleurs pour cette raison que le judoka a récemment fait l’actualité, après avoir gagné une médaille de bronze aux Jeux Olympiques alors que ses supporters attendaient la médaille d’or. 

    Tips : avoir des points de 30min très fréquents (hebdomadaire ou bi-hebdomadaire) avec vos collaborateurs où vous les incitez à parler non pas de leur travail mais de comment ils le vivent. “Pour ma part, j’utilise des techniques d’écoute empathique issues de la Communication Non Violente”, poursuit Frédéric. 

Toutes ces différentes facettes du coach permettent de mettre en avant de multiples compétences aussi bien de la part du coach que du coaché : un esprit collectif et un accompagnement des équipes, une capacité à se remettre en question, une volonté de sortir de sa zone de confort, une détermination à s’améliorer continuellement… 

Chaque collaborateur, à l’image des sportifs, mérite un coach adapté. Indispensable pour avancer, fédérer, motiver à se dépasser et avancer ensemble vers des objectifs communs, il montre la voie et accompagne vers la victoire. #SkyIsTheLimit

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